Evaluation de paramètres d’un système de montage magnétique pour la mise en exposition
Naomi Kuperholc-Duruel, Restauratrice de textiles indépendante
Mohamed Dallel, Responsable du pôle textile au LRMH
Les montages magnétiques sont de plus en plus utilisés par les institutions muséales pour la présentation des textiles patrimoniaux. Ils présentent plusieurs avantages notamment le fait qu’ils soient peu invasifs, discrets et faciles à mettre en oeuvre. Mais leur utilisation, bien que répandue, est restée empirique. Cependant, de nombreux paramètres principalement physiques, sont à prendre en considération dans la réalisation d’un système aimanté afin d’assurer le bon maintien de l’oeuvre à exposer tout en respectant son intégrité et sa conservation. Ce travail revient sur les facteurs qui entrent en jeu pour la réalisation des montages magnétiques et qui ont un impact sur la viabilité de ces soclages. Parmi lesquels seront comparés : la forme de l’aimant, sa force, le type d’interface à placer entre l’élément magnétique et l’oeuvre. A cela s’ajoute, une observation de l’impact des différents matériaux constitutifs de l’objet sur le maintien du montage. L’objectif étant de mieux appréhender ces facteurs directement impliqués dans les montages magnétiques en vue de mises en exposition et d’aider les professionnels dans leurs choix.
Cette présentation est le fruit d’une étude scientifique réalisée dans le cadre d’un mémoire de l’Institut national du patrimoine réalisé en 2021 : « Un(e) mémoire d’éléphant » : conservation-restauration d’un masque de danse bamiléké (XXe siècle ; Paris, musée du Quai Branly – Jacques Chirac).
Le dispositif expérimental de Gwen Spicer utilisé dans le cadre de ce travail pour étudier le comportement de différents aimants © Inp