Le groupe de travail sur la peinture murale, créé initialement avec la SFIIC en 1984, a été réactivé en 2023 après 10 ans de veille, à l’initiative d’un groupe d’une soixantaine de conservateurs-restaurateurs diplômés œuvrant dans le champ de la peinture murale. Fidèle à la tradition interdisciplinaire de la SFIIC, cette démarche inclut aussi les scientifiques, les conservateurs des monuments historiques et les architectes du patrimoine, dont les disciplines sont représentées parmi les coordinateurs. Le groupe est appelé à inclure d’autres professionnels dont les compétences sont complémentaires, tels que les archéologues du bâti, les spécialistes de l’étude et de la gestion du climat dans les bâtiments etc.
L’objectif du groupe est de favoriser le partage des connaissances et les retours d’expérience sur des problématiques de conservation-restauration propres à la peinture murale. En effet, la stratigraphie souvent complexe des peintures murales, les propriétés physiques particulières de leurs matériaux constitutifs (matériaux majoritairement minéraux et poreux), leur relation intrinsèque au bâti et leurs conditions de conservation très particulières (climat généralement non contrôlé, conditions hydriques souvent précaires, présence de sels solubles, potentiels désordres des supports en maçonnerie) induisent des problématiques et des traitements de conservation spécifiques.
Ces questions seront au cœur de l’activité du groupe peinture murale, dans une démarche active de collaboration interdisciplinaire.
Photo : salle capitulaire de la cathédrale de Chartres, © DRAC Centre-Val de Loire, François Lauginie.