11ème journée d’étude
Vendredi 6 octobre
Mobilier national (Gobelins, Paris)
Que fait-on quand il n’y a plus rien à faire ?
Le bois est totalement pulvérulent, il est impossible de le toucher sans faire tomber des morceaux. L’élément doit porter un élément, mais il a totalement perdu sa résistance mécanique, il se porte tout juste lui-même. Dans d’autre cas, c’est le feu qui a rendu totalement illisible l’œuvre, par exemple la silhouette d’une sculpture. Dans tous les cas, l’œuvre semble perdue et pourtant la question se pose de la conservation de l’objet… ou de son fantôme. C’est une perte énorme pour le responsable de la collection. C’est un cas intéressant pour le scientifique qui y voit un sujet d’expérimentation. Et c’est enfin souvent, et en fonction des décisions, un vrai casse-tête pour le restaurateur.
Si vous avez participé à un de ces cas, en tant que restaurateur, conservateur ou scientifique, vous êtes invité à nous partager votre expérience lors de la prochaine journée bois de la SFIIC. Comment avez-vous répondu aux questions concernent le sauvetage de l’œuvre tout en respectant les mantras de la conservation réversibilité / esthétique / lisibilité / innocuité ? Avez-vous répondu à la dualité conservation / tri des œuvres ? Quels sont les critères qui ont le plus compté dans le projet : le temps, le contexte administratif, l’argent ou autre ?
Les présentations en binôme interdisciplinaire seront privilégiées. Les présentations sont susceptibles (selon la volonté des auteurs et sur proposition du comité de rédaction de la revue) d’être ensuite publiées dans la revue CoRé.
Un titre et un résumé (2000 mots) de la présentation sont demandés et doivent parvenir à bois@sfiic.com avant le 15 mai 2023.
(Photo Nelly Koenig)